Article extrait du site national du SNES
En commission, les députés UMP ont adopté un amendement qui ferme l’accès à la cessation progressive d’activité (CPA).
La loi de 2003 avait fortement dégradé ce dispositif d’activité à temps partiel en fin de carrière (50% travaillés rémunérés 80%) accessible dès 55 ans.
Il subsiste une CPA ouverte à 57 ans, moins bien rémunérée... en bref un temps partiel amélioré, notamment parce qu’il offre la possibilité d’une surcotisation à un taux accessible pour préserver les droits à la retraite.
Face à l’aggravation des conditions de travail des personnels, aux expositions aux risques psychosociaux et aux troubles musculo-squelettiques dont sont aussi victimes de nombreux enseignants, l’urgence commandait au contraire de développer des possibilités attractives d’exercice à temps partiel en fin de carrière. C’est cette revendication que le SNES a défendue.
En choisissant de supprimer la CPA, les parlementaires UMP nient les difficultés des professions de la fonction publique et rendent plus dur l’exercice professionnel qu’ils décident d’allonger.
La loi n’est pas votée.
Participons toujours plus nombreux aux mobilisations, le 15 septembre et le 23. Saisissons nos députés !