Le changement, c’est urgent !
En clôture du congrès national de Reims en avril dernier, le SNES avait
appelé à battre Nicolas Sarkozy afin de rompre avec la politique éducative régressive et destructrice menée ces cinq dernières années…, les électeurs -dont
une grande majorité d’enseignants- l’ont fait !
Au lendemain de la victoire de François Hollande, les premiers contacts
avec le nouveau Ministre de l’Éducation Nationale et les premières annonces
ont ouvert des perspectives plus heureuses pour le monde de l’éducation et fait
naître quelques espoirs quant à une réelle « refondation de notre École »…
Un certain nombre de signes forts ont été donnés, tels l’annonce de l’abrogation
du décret réformant l’évaluation des enseignants (publié le 7 mai, ultime
provocation !), la création de 1000 postes dans le premier degré (4 seulement
dans les Ardennes… alors que 43 ont été supprimés pour cette rentrée 2012 !),
la décision d’une décharge de 3h par semaine pour les enseignants stagiaires
(équivalant à 1500 ETP), la création de 280 postes (déjà budgétés par le gouvernement précédent mais non pourvus) dans le second degré, en anglais (70), lettres (60), maths (90) et EPS (60), le recrutement de 75 CPE (sur liste complémentaire), l’engagement à renouveler tous les contrats aidés et même à recruter des auxiliaires de vie scolaire et des AED supplémentaires, dont 500
chargés de la prévention et de la sécurité dans les établissements dits
« complexes »… Et pour concrétiser ces annonces, le projet de loi de finances
rectificative pour 2012 a alloué à l’Éducation Nationale 89,5 millions d’euros
pour financer tous les recrutements prévus pour la rentrée 2012...