Afin de savoir comment les personnels vivaient réellement cette situation de travail à distance qui n’avait été ni préparée ni anticipée, le SNES-FSU de l’académie de Reims a proposé aux collègues de déposer des témoignages sur 8 questions.
Ces témoignages nous permettront de faire remonter aux DASEN et à la rectrice, les réalités diverses et contrastées du travail à distance, bien éloignées des discours de propagande du ministère.
Par ailleurs dans cette situation, où les communications entre pairs sont limitées et/ou contraintes, la publication de ces témoignages ici permet de s’informer sur ce que vivent nos collègues et de voir en quoi sa propre situation diffère ou correspond à celles des autres. Sans être entièrement satisfaisante, cette forme d’échanges indirects peut contribuer à lutter contre un isolement professionnel qui ne profite jamais aux salariés, et contre le silence qui l’accompagne trop souvent.
En particulier, devant les difficultés rencontrées, surtout dans les premiers temps, mais pas seulement, certains ont ressenti un abattement qui a pu conduire à une culpabilisation, ou des doutes sur leur capacité à faire face. Mais les obstacles à surmonter, l’absence de soutien institutionnel, les efforts et coûts consentis par les personnels dans des situations où ils disposaient de ressources inégales sont tels que cette culpabilisation ou ces doutes n’ont pas lieu d’être.
Au final, si l’enseignement à distance à l’aide des outils numériques ne répond pas aux enjeux d’un service public d’éducation accessible à tous, c’est bien l’humain, les personnels, par leur sens du service public et leurs efforts qui ont permis le maintien d’un lien et d’apprentissages dans des limites dont ils ne sont en rien responsables.
La parole aux personnels !
Organisation du travail à distance et création de supports pour les élèves.
Communication avec les élèves et les parents
Communication avec la direction.
Difficulté la plus importante.